C’est au Domaine de Thais, situé sur la commune de Sorigny, que M. Christophe BÉCHU (Ministre de la Transition écologique) est venu échanger le 25 octobre dernier avec de nombreux maires, associations et citoyens. L’occasion pour M. Eric LOIZON (Président Touraine Vallée de l’Indre) de lui souhaiter la bienvenue sur le territoire, et de dresser l’ensemble des projets en cours de la Communauté de communes, en matière d’écologie. Il a également évoqué les contrats d’objectifs signés avec l’ADEME (réduction de 20 % des consommations d’énergie depuis un an), tel que le contrat sur les énergies renouvelables (atteint à 95 %) ainsi que la mise en place de politiques sur l’Economie Circulaire.
Depuis 2017, Touraine Vallée de l’Indre n’a pas démérité sur sa stratégie volontariste en matière d’hydrogène avec une flotte de 10 véhicules Kangoo H2, le développement et l’acquisition de la 1ère Benne à ordure ménagère de France (financée à 60% via un projet européen) qui fonctionne parfaitement (malgré une homologation qui piétine). Et depuis peu, l’installation d’une station de production d’H2 vert à partir d’électricité renouvelable par électrolyse de l’eau, la 1ère en Région Centre-Val de Loire, portée par la nouvelle structure Hy Touraine (la Métropole, Loches Sud Touraine, le Syndicat Départemental de l’Énergie).
Le plan Climat Air Energie adopté en 2021, vise par exemple, plus de 40 ha de panneaux photovoltaïques en projet.
L’axe Mobilité n’est pas en reste. Il est devenu un des nouvelles priorités de Touraine Vallée de L’Indre, une préoccupation forte des habitants et des entreprises.
Pour cela, un Plan Vélo a été élaboré ainsi qu’un Plan Mobilité, ce qui au vu du projet de RER Métropolitain est un vrai atout.
Le Président de Touraine Vallée de l’Indre a cependant rappelé les deux sujets qui préoccupent les élus actuellement et suscitent des inquiétudes :
Le ZAN (Zéro Artificialisation Nette) quant à la préservation des terres agricoles, et l’impact sur le développement économique comme celui de l’habitat.
La GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations), nouvelle compétence transférée par l’État, et de nombreux questionnement quant aux financements. Les travaux qui n’ont jamais été réalisés et qui seront à financer, l’état des ouvrages et les garanties de l’état pas vraiment claires… autant de questions qui méritent des réponses.
Cette réunion d’échanges directs avec M. le Ministre, aura eu le mérite de faire écho aux problèmes locaux.
© Crédit photo Louis TOULET